• Vivre libre

    « Elle est la ménagère parfaite que sa mère lui a appris à être au village, parce que la Pauvreté enseigne aux filles à se servir de tout ce qu'elles ont sous la main,tout récupérer, ne rien gâcher, être attentive à tous les détails.

     Elle aspire à autre chose. Vivre Vraiment et Vivre Libre ...... »

     

     « Rivka , qui a appris à sa fille à ne pas croire au père Noël, ni à la petite souris, ni à Dieu ni à diable, mais seulement l'amour, à la lutte et à la liberté, lui apprend en deux heures à être une femme libre, une femme indépendante.

     Les écrivant, je trouve ces deux adjectifs creux et moches. Le vrai mot serait mensch. Un mot yiddish qui n’a pas de féminin.

     Rivka a toujours été une mensch, ce n’est pas en cet atroce 16 juillet qu’elle va changer. » (p.100)

      

    Vivre libre

    « Ce que je voudrais, c’est que tu ailles à l’école jusqu’à la fin de ta vie, dit Rivka à sa fille, ou elle ne le dit pas, mais c’est facile à deviner.

     Les études c'est le plus important. La révolution, ce serait que tout le monde accède enfin à la connaissance et au vaste monde. la révolution ce serait que les filles ne soient plus prisonnières, à la merci de leurs grossesses, les bras chargés de seaux, dos cassés par les maternités, hanches brisées par les travaux domestiques.

     Rivka est une femme en colère mais réaliste aussi. Elle veut que le monde s’ouvre pour sa fille. » (p.35-36)

     

     « Les étiquettes sont une drôle de chose. Juifs, polonais, athées. A chaque syllabe, ici, le monde rétrécit et se fige. La violence et les malentendus grondent. » (p.22)

     

     « 1936, c'est aussi l'éducation populaire, Jean Zay est ministre, et Léo Lagrange aux sports défend la gymnastique pour tous et surtout les filles.

     Tu n'imagines pas le tollé. Montrer ses jambes, c'est obscène, c'est le chemin de la prostitution. » (p.61)

     

     « Ce voyage s’est imprimé dans sa mémoire comme un point lumineux qui servira à interpréter sa vie.

     Il y a tout déjà : l’Allemagne nazie, la Pologne perdue, le judaïsme traditionnel qui la rejette et lui donne à observer le terrible destin des filles obéissantes. Son frère si agaçant, un type de sept ans qui joue avec les garçons catholiques de la rue pendant qu’elle s’ennuie, et qu’elle se sent mal comment savoir pourquoi. » (p.54)

      (Vie de ma voisine de Geneviève BRISAC)

     

    « L'impression de ne pas être normaleLe mouton noir de la classe »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :