• On s'en fout des modèles

     

    « - Maman n'a jamais pris une décision sans t'en parler. Toujours elle a dit « je vais d'abord voir avec ta tante », toujours, même que des fois je me demandais pourquoi elle avait toujours besoin de ton avis me concernant, comme si elle n'était pas capable de se débrouiller toute seule. Jamais je ne l'ai entendue dire du mal de toi, au contraire. Pour moi, vous étiez deux sœurs, même si j'ai eu quelques doutes sur votre relation tellement...

     

    - Fusionnelle ?

     

    - Même si on n'habite pas ensemble, tu es toujours là, tu as les clés, comme nous nous avons les tiennes. Au lieu d'avoir un seul grand appartement, nous en avons deux moyens, c'est tout. J'ai un pote, ses parents n'habitent plus ensemble, mais en même temps ils sont ensemble. Chacun se débrouille comme il peut. On s'en fout des modèles. Ça ne veut rien dire, c'est bidon. J'ai toujours été très heureux entre vous deux, ça faisait un équilibre entre ma mère un peu rigide et toi plus cool. Je n'ai jamais souhaité autre chose, si tu veux savoir. » (p.133)

     

    On s'en fout des modèles

     

    « J'avais l'impression d'être au cœur d'un équilibre parfait, avec deux parents qui se tirent dans les pattes, comme dans les familles normales. Je comprenais la souffrance de Gazou, dans le rôle de la bonne poire qui sacrifie sa vie par amour. Quant au côté « pas très clair » de ma mère, je le connaissais. Elle avait toujours eu du mal à dire les choses en face.

     

    Au fond, j'étais simplement l'enfant de ces deux femmes. » (p.134)

     

     

     

    (Le temps des râteaux d'Hervé MESTRON)

     

    « Le « coming out »Le regard des autres »
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