• Le regard des autres

    "ça gêne certains clients, bien sûr. je suis handicapé, je ne vais pas le nier. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à participer à cet appel à projets. le fait que j'ai sans cesse besoin d'assistance... peu de gens me font confiance, du coup.

     

    Alors je veux prouver au monde que je suis capable de mener ma barque seul, ou presque." (p.22)

     

     

     

    "Depuis son hospitalisation... on se voit souvent, lui et moi. (...) Sortir avec lui m'a fait prendre conscience des regards et attitudes gênés des gens. Je devais me comporter comme ça moi aussi, avant... Quel fardeau ça doit être pour lui..." (p.55)

     

    Le regard des autres

     

    "- La vache, le choc... quand je l'ai vu en fauteuil !

     

    - Tu m'étonnes ! Je savais pas comment réagir.

     

    - Oui, ils sont en train de discuter. Ils vont se remettre ensemble, tu crois ?

     

    - Franchement, il a beau être handicapé... il reste super beau !

     

    - Tu travailles bien avec lui, Kawana ? Depuis quand il est dans cet état ?

     

    -... C'est quoi, tous ces ragots dès qu'il a le dos tourné ?

     

    Si vous avez des questions, posez-les-lui directement !" (p.68)

     

     

     

    "Tout le monde croit que c'est moi qui l'ai quitté... alors qu'en réalité, c'est lui qui a rompu. Il m'a libérée... non pas de lui-même mais... du regard des autres.

     

    Juste après l'accident, Itsuki est devenu insupportable mais j'ai tenu bon, je voulais tellement qu'on reste ensemble...

     

    Hélas, ma famille n'était pas d'accord. La situation est vite devenue intenable.

     

    Ces regards sur nous, je ne les oublierai jamais. ce mélange de pitié et de dégoût... Tu n'imagines pas..." (p.73-74)

     

     

     

    "Haruto, moi non plus... je n'ai toujours pas accepté mon handicap. (...)

     

    ça m'agace, qu'on me répète sans cesse d'accepter mon handicap. Accepter ne changera rien à ce que je ressens. Mon but, dans la vie, ce n'est pas d'être handicapé ! J'espère remarcher un jour, si un moyen existe.

     

    J'ai beau avoir appris beaucoup, depuis que je suis en fauteuil... ça ne signifie pas que cette situation me satisfait.

     

    J'aurais préféré ne jamais avoir eu d'accident. J'y pense tous les jours. Tu vois, je ne suis pas mieux que toi."

     

     

     

    (Perfect World, tome 1 de Rie ARUGA)

     

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