• Les grands mots

    « - ça t’arracherait la bouche d’être sympa cinq minutes ?

     - Je ne dis pas ça contre toi. C’est moi. Ça ne me dit rien de sortir avec les filles.

     - QUOI ?

     - Pas la peine de hurler !

     Je vais enfin pouvoir me faire un copain, et pas un amoureux merdique avec lequel rompre lamentablement au retour des vacances. Un vrai copain sans aucun risque de drague, baisers foireux et prises de mains diverses.

     - Toi, je t’adore ! » (p.26)

      

    Les grands mots

    « - DEVINE ?

     - Arrête de hurler ! Je ne sais pas. Quoi ?

     - C’est au sujet d’Areski.

     (…)

     - Mais j’en sais rien, moi ! Il passe son temps à me crier dessus, il me raconte pas sa vie !

     - IL EST HOMOSEXUEL !

     - Ah non, je ne crois pas.

     Je sais qu’il n’est pas très attiré par les filles, plutôt par les garçons, mais c’est tout.

     - C’est bien ce que je te dis. Il est homosexuel.

     - Ouh là… Toujours les grands mots.

     Tout ça parce qu’il préfère un type à une gonzesse, alors là tout de suite, homosexuel, c’est quand même un peu exagéré, non ? A ce compte-là, moi aussi, je suis homosexuel.

     Depuis qu’elle veut être médecin, Samira met des grands mots partout. Plus personne n’est triste, tout le monde est dépressif. Plus personne n’est amoureux, tout le monde est homosexuel et ainsi de suite.

     - Tu le savais, toi ? Il te l’avait dit ? Avant de me le dire à moi !

     - Ne le prends pas mal. Je m’en fiche tellement que ça ne compte pas. » (p.115)

      

    (Le journal d’Aurore. Rien ne va plus ! de Marie DESPLECHIN)

     

     

     

    « Pourquoi en veulent-ils aux femmes ? Sorcière »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :