• "C'est quoi une vie convenable ? Une vie de contraintes où on doit se soumettre aux desiderata des hommes sans pouvoir faire ce qu'on veut ?" (p.11)

     

    "Pour vous, les femmes sont bêtes, gauches, incultes et bonnes à rien... Bref, des êtres inférieurs à vous, messieurs. Mais ça suffit, quoi ! Tout ce que vous savez faire, moi aussi je peux le faire !"

     

    Vivre par ses propres moyens

    "Je sais que ce n'est pas facile pour une femme de vivre par ses propres moyens mais c'est une rage irrépressible que je porte en moi qui me pousse à aspirer à une vie autonome. J'ignore où tout cela va me mener mais je veux être formée pour pouvoir vivre de mon art et de mon travail. Je veux vivre dans la dignité et ne plus subir les humiliations... je veux vivre par mes propres moyens !" (p.50)


    (Arte, tome 1 de Kei Ohkubo)

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  • Le dessin

    planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

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  • "En même temps, il en a vu d'autres, Mansour. C'est pas la première fois qu'on le prend pour un moins que rien. Le lycée lui refile les félicitations, mais personne ne le sait dans la rue, c'est pas écrit sur sa tête, ça ne se lit pas non plus dans son nom. Sa tête et son nom se rangent dans le tiroir "balayeur, maçon, éboueur ou marabout". Après tout, il s'en fout. Il sait pourquoi il reste au lycée après les cours, pourquoi il travaille plus que les autres. Un jour, il sera médecin, et tous ceux qui le voyaient balayeur, ou éboueur, il faudra bien qu'ils s'y habituent." (p.95)

    Couleur de peau

     

    "Assia n'a pas demandé à naître plus blanche que les Blancs. Peau blanche, cheveux blancs, et ses yeux... tellement clairs. "Tu l'as vue la gamine de Nafy ? Toute déteinte... C'est le mauvais œil, mauvais esprit ! T'approche pas d'elle, ça porte malheur." Chaque jour le regard aiguisé des autres. épiée, crainte, persécutée. Les gens comme elle, les albinos, on ne les apprécie guère au pays." (p.106)

    (Coup de chaud de Raphaële Frier)

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  • planches extraites de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

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  • Ce qui galope

    "Enoncer un avis trop personnel sur un sujet pareil, ça serait prendre le risque de se choper une honte absolue - et un commentaire bien senti, dans l'heure, sur Facebook. Ce qui galope le plus vite dans ce bahut, ce ne sont pas meilleurs sprinteurs des cours de gym mais les rumeurs, les réputations et les caricatures assassines qui vont avec." (p.22)

     

    (La fille quelques heures avant l'impact d'Hubert Ben Kemoun)

     

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  • planches extraites du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

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  • "Je n'aime pas le mot "handicapé". (...)
    Je n'aime pas non plus le mot "anormal", surtout quand il est collé à "enfant".

    Pas comme les autres


    Qu'est-ce que ça veut dire, normal ? Comme il faut être, comme on devrait être, c'est-à-dire dans la moyenne, moyen. Je n'aime pas trop ce qui est dans la moyenne, je préfère ceux qui ne sont pas dans la moyenne, ceux au-dessus et pourquoi pas ceux au-dessous, en tout cas pas comme tout le monde. Je préfère l'expression "pas comme les autres". Parce que je n'aime pas toujours les autres.
    Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres." (p.104)

    (Où on va, papa ? de Jean-Louis Fournier)

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  • Appeaux

    planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

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  • "Ma mère critique tout le temps ma vie de solitaire. Fais un petit effort... Appelle des copains ! Faut que tu sortes un peu ! Sortir ? Pour aller où ? Chez qui ? Pour faire quoi ? Pourquoi est-ce que je devrais changer pour devenir celle qu'ils voudraient que je sois ? Pour qu'ils me rangent tranquillement dans le casier des "filles normales" ?" (p.12) 

     

    "Sûr qu'elle me prend pour le vilain petit canard qui ne veut pas aller barboter dans la mare avec la troupe." (p.16) 

     

    La fille bizarre de la classe

    "Mais qu'est-ce que tu fais quand tu te trouves trop forte par rapport aux nuls, et pas assez forte par rapport aux très bons ? Qu'est-ce que tu fais quand, à la cantine, il n'y a pas de place pour quelqu'un comme toi ? Tu vas te bagarrer ou... tu fiches le camp ? Tu fais ce que tu peux pour leur ressembler ? Ou alors... tu racontes tout ça dans un cahier et tu écris des contes, des histoires ? Tu inventes quelque chose à partir de rien, assise toute seule au fond de la cour en te demandant pourquoi personne ne voit les choses comme tu les vois toi ?" (p.17) 

     

    ""Garçon perdu", c'est une catégorie que j'ai inventée. On est tous classés dans des catégories, qu'on le veuille ou non, alors, moi, j'en ai inventé quelques-unes." (p.39)

     

    "La plupart des élèves sont dans la catégorie des "Bêêê...". habillés tous pareils, ils ne se déplacent qu'en troupeau, disent la même chose, font la même chose, pensent la même chose." (p.39) 

     

    "- Margaux.. Z'aimerais que Zulien et toi travailliez en binôme !
    Elle veut dire par là qu'on forme une équipe de deux comme Marion, Agathe et Antoine font un joyeux trio ! Mais, moi, je reste seule d'habitude, je suis la fille bizarre de la classe, moi !" (p.41) 

     

    "- Je n'ai jamais eu de petit ami, pas de vrai copain non plus d'ailleurs. Quand j'étais petite, je me demandais pendant des heures dans mon jardin comment ça arrivait. je connaissais plein de garçons et de filles de l'école ou du quartier, mais jamais je n'aimais ce qui leur plaisait, et vice versa...
    - Et ils te trouvaient bizarre de ne pas partager leurs goûts...
    Le soleil réchauffe la chambre ; je ressens cette chaleur à l'intérieur de moi ; c'est drôle, je n'avais jamais parlé à qui que ce soit comme ça. J'ai pris l'habitude de les haïr tous en bloc mais, en fait, j'aurais peut-être bien voulu leur ressembler un peu, participer aux choses, même sans savoir à quoi !
    - Ou tu n'avais pas envie de les avoir sur le dos... continue Julien. Dans toutes les écoles où j'ai été, c'était la même chose. Ils étaient tous pareils, partout la même bêtise." (p.106) 

     

    (Chien errant de Kathe Koja)

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  • Canards

    planche extraite de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

    Canards

    planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

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