• Ni un plus ni un moins, simplement un autrement

     

    "Ni un plus ni un moins, simplement un autrement". (p.IX, Préface de Laurie-Anne Sapey-Triomphe, docteur en neurosciences)

     

     

     

    « Comme l'écrivait Albert Camus :

     

    « être différent n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous-êtes suffisamment courageux pour être vous-même. » » (p.27)

     

     

     

    « Il ne me semble pourtant pas si compliqué de comprendre que ce n'est pas parce qu'une difficulté ou une souffrance ne se voit pas en surface, qu'elle n'existe pas. » (p.35)

     

     

     

    « Solitaire est vraiment un mot qui me colle à la peau ; c'est en tout cas ainsi que je me vois depuis que j'ai l'âge de m'en souvenir. J'aime profondément être seule, et même plus : j'en ai besoin. C'est une composante de ma personne et cela ne me pose absolument aucun souci, je m'entends très bien avec moi-même. Je suis toujours dubitative lorsque j'entends des gens dire qu'être en tête à tête avec eux-mêmes est angoissant ou leur est insupportable. Je me situe à l'exact opposé, et c'est même la seule manière de me soulager lorsque rien ne va plus. » (p.49)

     

     

     

    « Je savais que ce bilan impliquait de laisser pour une fois mon masque de côté, il fallait que je sois suffisamment forte pour accepter d'être analysée, d'être scannée tout en baissant ma garde. Déployer mon armure protectrice ne servirait à rien, c'était LE moment où il fallait que je me montre telle que je suis, sans détour, sans fard ni faux-semblant, sans crainte d'être jugée. Or il n'est pas facile d'abandonner ce que l'on a mis des décennies à bâtir pour réussir à se cacher au beau milieu des autres. » (p.70)

     

    Ni un plus ni un moins, simplement un autrement

     

    « Dans mon enfance, le rôle des livres (qui constituent l'un de mes intérêts restreints) a été immense. Maupassant, Camus, Vian, Asimov, Sagan m'ont tellement appris sur la nature humaine, sur les émotions et les mécanismes sociétaux. Ce que je n'arrivais pas à saisir des relations sociales, les livres me l'enseignaient et me le montraient : mon éducation entière est passée par la lecture. » (p.87)

     

     

     

    « J'ai aussi grandi dans des pays très divers, avec des gens qui arboraient tous les styles vestimentaires possibles, toutes les couleurs de peau et religions, sans que ça ne (me) pose souci. Est-ce un héritage de cette enfance, ou une composante du SA [syndrome d'Asperger] ? Je n'ai absolument aucun a priori sur les gens qui m'abordent, quels que soient leur look, leurs vêtements, leur métier, je serai égale face à eux. Ce qui fera infléchir mon humeur sera la manière dont ils s'adressent à moi. Si je ne sens pas un respect mutuel dans ce qu'ils me renvoient, l'échange s'arrêtera sans délai. » (p.130)

     

     

     

    (Asperger et fière de l'être d'Alexandra REYNAUD)

     

     

     

     

     

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