• Les mateurs qui déshabillent du regard

     « Coumba le fixe, longuement, ne baisse pas les yeux, il ne doit pas être beaucoup plus vieux qu'elle, trois ou quatre ans, mais à cet âge, entre un homme et une femme, cela ne compte pas et Coumba est une femme, attirante, désirable, elle le sait bien, depuis ses douze ans. Les hommes, elle connaît et elle sent bien que ce flic la regarde... comme un homme, un homme en chasse, un homme à l'affût.

    Les mateurs qui déshabillent du regard

    Elle les renifle, les voit venir à cent pas, les mateurs, les dragueurs, à la dévisager... Et encore, si ça s'arrêtait au visage... Mais ils scrutent son corps, de la tête aux pieds, ses fesses, sa poitrine... dans le bus... au supermarché... à la piscine…

     Même à la crèche, lorsqu'elle va chercher Assata et que certains pères s'arrangent toujours pour la croiser, la déshabiller du regard et se retournent sur elle, sur sa silhouette, sa si jolie silhouette. » (p.33-34)

      

    (La rebelle de Thierry CRIFO)

     

     

     

    « Peut-on parler de race ?C'est du sexisme »
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