• Une question de confiance

    « Courtney est un amour avec tous ceux qu'elle croise ou qui lui adressent la parole. Pourtant, posez-vous la question... ne serait-ce pas juste une façade ? (…)

     

    Je crois que oui. Et laissez-moi vous dire pourquoi.

     

    (…)

     

    Comme vous le savez, les poses étaient aussi très calculées.

     

    Pose. Voilà un mot intéressant pour parler de Courtney. Parce que quand vous posez, vous savez que quelqu'un vous regarde. Vous affichez votre plus beau sourire. Vous vous montrez sous votre meilleur jour. (…)

     

    Et au lycée, où tout le monde observe tout le monde, il y a toujours une raison de poser. » (p.97-98)

     

    Une question de confiance

     

    « « Eh, Hannah, attends-moi ! Quoi de neuf ? »

     

    Ce blanc étincelant de ton sourire... si parfait.

     

    J'ai dû te répondre « Salut » ou « ça va, et toi ? ». Mais pour être honnête, Courtney, ça m'était égal. Chaque fois que nos yeux se croisaient dans un couloir noir de monde et que je te voyais tourner la tête vers quelqu'un d'autre, je perdais davantage de respect pour toi. Et il m'arrivait de me demander combien de gens dans ce même couloir pensaient exactement comme moi. » (p.102)

     

     

     

    « Je me méfiais un peu de lui. J'avais des doutes. Pas tant sur lui, mais plutôt sur la clique qu'il fréquentait. (…)

     

    Alors pourquoi ferais-je confiance à quelqu'un de son entourage ?

     

    Pourquoi ? Parce que c'était exactement ce que j'attendais des autres. Qu'ils me fassent confiance, malgré les bruits de couloir qu'ils avaient pu entendre sur moi. Et plus encore, j'avais envie qu'ils apprennent à me connaître. Pas comme ils croyaient déjà me connaître, non. Je voulais qu'ils me connaissent vraiment. Qu'ils voient au-delà des rumeurs. Au-delà de mes liens passés avec certaines personnes, ou de mes relations actuelles qui pourraient leur déplaire. Si je voulais être considérée avec respect, il fallait bien que j'agisse de même envers les autres, non ? » (p.135-136)

     

     

     

    « Depuis très longtemps, quasiment depuis mon premier jour dans ce lycée, je semblais être la seule personne à s'intéresser à moi.

     

    Vivez intensément l'instant de votre premier baiser... pour vous le reprendre comme une gifle en pleine figure.

     

    Voyez les deux seuls êtres en qui vous avez confiance se retourner contre vous.

     

    Voyez l'un d'eux se servir de vous pour se venger de l'autre, qui vous accuse ensuite de trahison.

     

    Vous commencez à comprendre ? Ou est-ce que je vais trop vite ?

     

    Eh bien, tâchez de suivre !

     

    Faites-vous dépouiller par un intrus du peu de sentiment d'intimité et de sécurité qui vous reste. Confiez-vous alors à quelqu'un qui utilisera votre malaise pour satisfaire sa curiosité malsaine. »

     

    (p.144)

     

     

     

    « Le sentiment d'avoir été trahi.L'un des pires qui existent.Je sais que tu n'avais pas l'intention de me blesser.En fait,la plupart d'entre vous qui m'écoutez n'avez sans doute pas la moindre idée de ce que vous faisiez....de ce que vous me faisiez à moi... »

     

     

     

    « Personne ne connaît la vie des autres, seulement la sienne. Et quand on bousille une partie de la vie de quelqu'un, ça ne se limite pas à cette partie là. Hélas, nul n'est jamais aussi précis, aussi sélectif. Quand on bousille une partie de la vie de quelqu'un, on bousille sa vit tout entière.

     

    Tout...a une influence sur le reste. » (p.200)

     

     

     

    « Vous tous qui m'écoutez... Avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissez derrière vous ?

     

    Non. ça m'étonnerait.

     

    Parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas à l’œil nu. »

     

     

     

    « - C'est dur, parce que je ne sais jamais qui... comment dire... qui s'en prendra à moi la prochaine fois. Ou de quelle manière.

     

    - Qu'entends-tu par « s'en prendre » à toi ?

     

    - Pas au sens d'un complot ou je ne sais quoi. Mais j'ai l'impression de ne jamais savoir quand quelqu'un va surgir sur mon chemin. » (p.271)

     

     

     

    « " Ni moi non plus. C'est lui. Mais toi... et moi... nous l'avons laissé faire. C'est notre faute." »

     

     

     

    (Treize raisons de Jay ASHER)

    « Catastrophes naturellesCorps humain »
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