• Une légère différence

    « Évoquer une « légère différence » revient à poser la question : « Qui es-tu, toi que Je regarde ? ». Toi que Je regarde avec un T et un J majuscule. Car il s’agit d’un regard, ce qui met nécessairement en jeu deux personnes : celui qui se laisse envahir par l’image de l’autre et cet autre qui accepte de montrer une facette de lui.

    Une légère différence

    Toi qui ouvres ce livre, ta compréhension de la réalité de ces hommes et de ces femmes, que l’on dit différents, à peine dévoilée par le photographe, dépend autant de ce que tu as toi-même vécu, que du portrait qui t’est montré. C’est de toi autant que d’eux qu’il est question.

    Par le truchement de l’image, tu es face à l’autre ; au-dedans de toi, une rencontre a lieu que peut-être tu n’oublieras pas car une part de toi aura été générée par cette rencontre ; elle te transforme.

    « Qui es-tu ? » Tu es celui qui accepte de devenir lui-même grâce aux autres. »

     

    (Une légère différence d’Eric GOUWY, p.5

    – préface d’Albert JACQUARD)

     

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