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"De plus en plus, les téléphones portables permettent de se connecter et de prolonger le cyber-harcèlement.
L'agresseur peut encore plus facilement faire souffrir sa victime tout en étant loin d'elle. (...)
Les harceleurs utilisent les moqueries en ligne, la propagation de rumeurs par téléphone mobile ou sur internet, la création d'une page ou d'un profil factice sur un réseau social, l'envoi de photographies dénudées ou humiliantes, la publication de vidéos de la victime en mauvaise posture ou encore l'envoi de messages injurieux ou menaçants par SMS ou courrier électronique."
(extrait d'un article de Citoyen junior n°23 de septembre 2012)
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"Le racisme, c'est quoi ?
Le racisme, c'est quand on rejette une personne sans le connaître, parce que sa couleur de peau, son origine, sa religion, sa façon de vivre sont différentes de la nôtre.
C'est quand on lui refuse un travail ou une maison. C'est quand on l'agresse. C'est quand on évite de s'asseoir à côté d'elle ou de devenir son ami.
Chacun a le droit de vivre et d'être respecté.
Le racisme est interdit et puni par la loi."
(Le petit livre pour dire NON à l'intolérance et au racisme, supplément au n°452 d'Astrapi - Bayard Presse)
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"Qu'est-ce que c'est que ces clous ? C'est toi qui a fait ça ?
- Non, papa, répondit Richard, heureux de ne pas être coupable, pour une fois. C'est maman qui a essayé de la réparer.
- Ah !" dit son père. Il s'assombrit un instant, puis donna une claque sur le genou de Richard et eut un petit rire. "C'est ça, les bonnes femmes. On ne peut pas leur demander d'avoir de la jugeote."
Il traitait Richard exactement comme si c'était Gordon, lui inculquant son savoir, partageant avec lui, riant avec lui ; cette plaisanterie sur sa mère, Gordon et son père la faisaient souvent.
A présent, son père attendait une réaction, qui tardait un peu à venir. Richard éprouva un moment de panique à l'idée de décevoir son père et de perdre cette complicité nouvelle. mais cela le blessait de rire de sa mère, parce que cette blague la poussait toujours à redresser un peu la tête, le visage immobile et fermé.
Alors que Gordon aurait éclaté de rire avec enthousiasme, Richard put tout juste sourire, et un peu en retard. mais son père vit le sourire et fut satisfait." (p.21)(Ainsi mentent les hommes, "Humiliation" de Kressmann Taylor)
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"Je deviens invisible. Les lumières me traversent chaque jour un peu plus. J'ai envie d'écrire à Karen à l'hôpital et de le lui dire. Si je lui écrivais que je deviens invisible, je crois qu'elle me répondrait de ne pas dramatiser et ajouterait qu'elle a compris.
Quand j'ai réalisé que je devenais invisible, quand j'ai réalisé que personne ne me remarquait plus, j'ai arrêté le combat. J'ai arrêter d'occuper la minuscule place qu'on me laissait au bout du banc, à la table du réfectoire et j'ai été m'asseoir à la table du prof, ce qui est le pire endroit où un élève puisse s'asseoir, le pire. A moins que cet élève ne soit invisible, auquel cas ça n'a aucune importance. Depuis que Karen est partie, chaque jour je m'applique à hanter les couloirs du lycée tel un fantôme. Je ne touche personne et j'imagine que les fois où ça se produit ils doivent ressentir sur le peau un souffle humide et froid." (p.137)
(Comment j'ai disparu d'Adrienne Maria Vrettos)
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