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Liberté, à nous pour toujours
Face à l'ouragan qu'est la société
Face à cet ouragan qui vous emporte
Face à cette force phénoménale
Il faut lutter, ne pas se faire emporter
Lutter pour s'affirmer,
Se battre contre cette machine de société
Il faut détruire ses chaînes
Ces chaînes qui nous tiennent prisonnier
Il faut vaincre et être puissant face à notre ennemi
Personne n'a le droit de nous guider
C'est à nous de choisir notre destin
A cause de ce monde on est...
...Quasiment formaté,
On ne peut aller où l'on veut, ni faire ce que l'on veut
On est comme des moutons gardés par un berger qui a peur qu'on s'enfuie
Dans ce monde c'est malheureux à dire
mais pour avoir la paix il faut faire la guerre
une guerre éternelle et oppressante
Il faut toujours être sur ses gardes
toujours être prêt à se battre
Dans ce monde où la haine est reine
Et où le mot combat rime avec quotidien
C'est dans ce monde que je suis,
moi qui suis pacifique, moi qui ai vu
Ce qu'est la haine envers les autres
moi qui suis différent d'eux, j'ai subi cette haine
et pourquoi ?
Tout simplement parce que je ne réagis pas comme eux
Et cela je le sais, si je ne souris presque jamais
C'est parce que la petite parcelle de bonheur qui m'habite
Elle-même est noyée dans un océan de noirceur
rédigé par un élève de 16 ans (2005)
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"A l'école, je n'ai pas d'amis. je ne sais pas pourquoi, on ne m'aime pas. parfois les enfants disent que je ne sais pas lire." (p.8)
"Tous ces mots sont comme des poignards qui déchirent mon cœur." (p.25)
(Je ne suis pas comme ils disent ! d'Agnès Lestrade et Julien Praud)
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Petit Larousse illustré (1938)
Dictionnaire analogique Larousse (1991)
Petit Robert (1992)
Dictionnaire des synonymes Maxi-Poche (1994)
Hachette encyclopédique (2001)
Harrap's compact (2003)
Petit Larousse illustré (2005)
Robert des collèges (2005)
Nouveau petit Littré (2005)
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"Le lendemain, au collège, tu avais changé. Pour lui, je pense. Mais les autres ne changent pas, Line, tu le savais. Ils ont même ri, en voyant du noir sur tes yeux et du rouge sur tes lèvres. Mais tu t'en fichais, ou du moins tu faisais comme si. Tu avais dû te maquiller en cachette de tes parents. J'avais trouvé cela amusant ; ça m'avait même donné envie de faire pareil, mais je n'aurais pas eu ce courage. Les premières de classe qui ne sont pas très belles n'ont pas le droit de se maquiller : c'est comme ça dans la tête des autres. Alors, on a eu droit aux imitations d'embrassades peu probables, aux paroles blessantes... Rien n'arrivait à te toucher. Tu as toujours eu du caractère, plus que moi. Tu leur tenais tête et ça les déstabilisait un peu. Avec le recul, je me demande si nous avions conscience du mal que l'on peut faire juste avec des mots. Mais, à deux, on est plus fortes."
(Lettre à Line d'Amélie Billon, p.7-8)
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"Actuellement, à l'école, les enfants sont éduqués à la concurrence et à l'individualisme purement "rentables". On pousse à rentrer dans le rang, on enferme dans une case, on enseigne implicitement la loi du plus fort. Je considère qu'enseigner, ce n'est pas seulement faire son cours, et se contenter de cela ! Un enseignant, un professeur, doit faire preuve de vigilance et être attentif au bien-être de ses élèves. S'il assiste à des phénomènes de harcèlement, il doit intervenir, permettre l'échange, être un soutien pour la victime et sanctionner intelligemment le ou les meneurs."
(De la rage dans mon cartable de Noémya Grohan)
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"Dans tous les cas cités, la participation des AUTRES est importante. Ce sont eux qui portent les jugements diagnostics, cernent les différences et prennent le grand risque d'isoler." (p.18)
"La ségrégation dont ils sont l'objet, qu'elle soit le fait de la bonne volonté naïve, de l'efficacité professionnelle, de l'indifférence ou des jugements tout faits, accentue leurs différences, sans en signaler la richesse propre." (p.133)
(Vous avez dit Pauvres d'Esprit ? de Martine Bouju)
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