• Les cibles du nazisme

    « Livio tenait son cap, il changea le verbe "pénaliser" en "criminaliser", ce qui voulait dire précisa-t-il, que l’État allemand pouvait condamner à des peines de prison ce que la loi nommait des "actes indécents entre hommes" et priver les homosexuels de leurs droits civiques, et ce jusqu'en 1994. » (p.27)

     

    « Livio était déjà ailleurs, il pensait à cette chose incroyable que Hirschfeld avait accomplie, en collaborant avec le responsable de la police de Berlin pour que fût créé un "laissez-passer de travesti" à l'usage des personnes qui souhaitaient s'habiller avec les vêtements du sexe opposé sans qu'elles soient inquiétées. » (p.52)

     

    Les cibles du nazisme

    « Et là, Livio a ajouté qu'il fallait se détendre, que ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire, il n'avait parlé que des homos et des handicapés, s'enfonçant davantage, il se plaçait du point de vue des nazis et pas de son propre point de vue. Il fallait prendre un peu de recul, s'entendit-il improviser, parce que si on faisait un rapide sondage dans la classe, on serait surpris de voir qu'à part les juifs, les Arabes, les Noirs, les fils d'immigrés en tous genres, les pédés, les éclopés, les tagueurs et autres poètes dégénérés, il ne restait pas grand monde. » (p.76)

     

    (Jour de courage de Brigitte GIRAUD)

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