• Etre pauvre

     

    « Être pauvre, est-ce la bonne expression pour désigner ceux qui n'ont rien de ce que la société libérale et capitaliste de consommation appelle la richesse, c'est-à-dire fondamentalement l'accumulation d'argent ? Pourquoi ne dit-on pas avoir la pauvreté, comme quelque chose que l'on pourrait ne plus avoir, dont on pourrait se défaire.

     

    Non, on dit être pauvre, comme pour définir strictement, et surtout essentialiser le démuni, faire d’un enfant, d’une femme, d’un homme, les synonymes de leur état social. Être pauvre, donc naître pauvre, vivre pauvre, et mourir pauvre. C’est comme cela depuis la nuit des temps. Ça l’est aujourd’hui ; et ça le restera demain, quel que soit le régime politique ? Comme une donnée anthropo-historique que l’on constate et qui nous écrase avant de déshumaniser ceux qui sont sans nom autre « qu’être pauvres » ? (p.9)

     

     Etre pauvre

     

    « Charon : Mais, mon cher Albisson, la pauvreté est un malheur et ne devrait pas être un motif pour faire perdre le droit d'exister à part entière dans la vie sociale et politique. » (p.50)

     

     

     

    « Dufourny : Dois-je comprendre qu'envers cet ordre des pauvres, le mépris égale l'injustice ? » (p.52)

     

     

     

    « Savanet : Comment osez-vous parler ainsi ? Le temps où le peuple a été traité de canaille ne doit plus subsister, au nom de l'égalité de l'être humain et de la liberté ! » (p.56)

     

     

     

    « Dufourny : Les révolutions ne sont jamais accomplies et salutaires tant que la dignité de l'homme n'est pas unanimement reconnue, tant que l'égalité des droits de tout citoyen n'est qu'une déclaration et non une réalité pour tous. Notre révolution n'est pas terminée. » (p.93)

     

     

     

    « Pendant longtemps nous avons cru qu'en dessous d'un certain seuil social et culturel, l'homme était incapable de penser, de parler, d'agir comme nous l'entendons, et même qu'il était nuisible et dangereux. » (p.125)

     

     

     

    « Pourquoi une journée mondiale du refus de la misère ? Pour faire entendre la voix de ceux qui sont habituellement réduits à leurs difficultés, voire qui en sont jugés responsables.

     

    (...)

     

    La misère, une violation des droits humains fondamentaux, n'est pas une fatalité. Elle peut être combattue et vaincue comme l'ont été l'esclavage et l'apartheid. » (p.128)

     

     

     

    (Dire non à l’exclusion de Philippe OSMALIN et Michèle GRENOT)

     

     

     

     

    « Des sales tsiganesRemplir les cases »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :