• Chaque droit doit avoir pour nous un visage

    « ...ces droits qui se rapportent à la dignité humaine dans ce qu'elle a de plus élémentaire et immédiat : avoir un toit, manger à sa faim, se laver, se soigner, en somme participer aux formes les plus simples de la vie sociale." ; " c'est bien la nature indivisible des droits de l'homme qui se trouve ici en question. Le droit à une vie décente, le droit au logement, le droit aux soins de santé, le droit au travail, le droit à l'éducation, le droit à la participation sociale et politique doivent être considérés comme des droits fondamentaux de l'homme" » (p.9 de la Préface de Pierre-Henri Imbert)

     

     

     

     

     

    « Fondamentalement, les droits de l'homme sont le droit d'être un homme et surtout que ce n'est pas pour le respect des droits qu'il faut se battre mais pour le respect des personnes privées de ces droits ; car chaque droit doit avoir pour nous un visage. » (p.10 de la Préface de Pierre-Henri Imbert)

     

     

     

    « Là encore, je retrouvais des familles traitées en objets de mesures, d'aide et de contrôle, plutôt qu'en sujets de droit. Des familles n'ayant pour seule identité qu'une appellation négative : « asociales », « inadaptées » « lourdes » « familles à problèmes » la seule étiquette à peu près neutre de « sans-abri » leur étant peu à peu subtilisée. » (p.18)

     

     

     

    « Sans domicile reconnu, sans travail, sans carte d'électeur, mais aussi sans possibilité de faire inscrire les enfants à l'école, la famille était poursuivie pour squattage. (…) Curieusement, la famille avait un dossier auprès des instances judiciaires, alors qu'elle n'existait pas pour les instances scolaires ou de relogement. » (p.20)

     

     

     

    « Car la précarité de l'habitat engendre l'insécurité des relations, de l'amitié entre voisins, de l'amour entre époux, entre parents et enfants. Naissent alors le désordre et la violence. Ainsi, les familles, par leur misère, deviennent peu à peu des indésirables, sources de répugnance et de peur pour leur environnement. » (p.21)

     

     

     

    « Le pire des malheurs est de vous savoir compté pour nul, au point où même vos souffrances sont ignorées. Le pire est le mépris de vos concitoyens. Car c'est le mépris qui vous tient à l'écart de tout droit, qui fait que le monde dédaigne ce que vous vivez et qui vous empêche d'être reconnu digne et capable de responsabilité. » (p.23)

     

     

     

    (Les plus pauvres, révélateurs de l'indivisibilité des droits de l'homme de Joseph Wresinski)

    « Les rumeurs ne s'arrêtent jamaisUn triangle rose »
    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :