• planches extraites du Larousse 3 volumes en couleurs (1966)

    planche extraite de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Nouveau Petit Larousse illustré (1938)

    planches extraites du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

    planche extraite du Larousse 3 volumes en couleurs (1966)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Grand Memento encyclopédique Larousse en 2 volumes (1936)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Nouveau Petit Larousse illustré (1938)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Larousse 3 volumes en couleurs (1966)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planches extraites de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

    planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Larousse 3 volumes en couleurs (1966)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • C'est malsain ?

     

    « Douze ans & en sixième & maintenant je portais des lunettes & j'étais dégingandé, maigre, des poils sous les bras, à l'entrejambe & leurs yeux glissaient sur moi, même les professeurs & en classe de gym je refusais d'aller à la douche refusais de me promener nu parmi eux & leurs bites luisantes & en train de se gratter le torse, le ventre, certains si musclés, si beaux & riant comme des singes sans deviner sauf s'ils me voyaient & mes yeux toujours en mouvement bondissant & filant parmi eux comme des vairons s'ils me voyaient ils savaient & leur visage se durcissait de dégoût PÉDÉ PÉDÉ QUENTIN EST UN PÉDÉ & ce jour où Papa a foncé au premier où je faisais mes devoirs dans ma chambre & m'a tiré par le bras & traîné en bas & dans le garage & montré les revues Body Builder & la poupée Ken nue de la cour de récréation rapportée cachée derrière des piles de vieux journaux & il l'avait trouvée le visage marbré & furieux & à ce moment-là Papa portait une barbiche comme le docteur M... K. & elle aussi était blanche d'indignation. Serrant les revues à deux mains comme s'il tordait le cou d'un poulet pour s'épargner la vue des couvertures & des dessins que quelqu'un avait faits dessus au feutre rouge fluorescent. & aussi l'intérieur avec d'autres dessins du même genre sur les doubles pages centrales de corps mâles musclés & ce jeune type ressemblant à Barry quand il aurait été plus vieux & avec pas mal de kilos en plus & la banane rose vif toute droite entre ses cuisses & des parties de certaines photos découpées aux ciseaux. « C'est malsain Quentin » la bouche de Papa remuait, haletait, « c'est dégoûtant je ne veux plus jamais jamais revoir des choses comme ça de ma vie. Nous n'en parlerons pas à ta mère » sur le point d'en dire davantage mais la voix lui a manqué. » (p .41-42)

     

    (Zombi de Joyce Carol OATES)

    Partager via GmailGoogle Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires