•  

    "Tout ce qu'on nous dit sur l'éthique de la profession, que ce soit pendant nos études ou dans les déclarations officielles, c'est du vent. Sauf votre respect, ce n'est pas parce qu'on a des diplômes qu'on est intègre.

    L'éthique de la profession

     

    (...) Parfois je me dis que ça doit être reposant de dire la vérité, de ne plus mentir. C'est tellement fatigant de mentir, de faire attention à ne pas se trahir, de fabriquer des mirages, de maquiller la vérité... Mais c'est ça ou tourner le dos aux années de compromissions et de traficotages que je viens de vivre."

     

    (Camisoles de Martin Winckler p.24)

     

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  • planche extraite de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

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  • « Avec ces Petites histoires de quartiers, j'ai eu envie de mettre en lumière des inégalités du quotidien, celles que l'on croise ou que l'on subit, qui n'ont souvent l'air de rien mais qui font mouche et mal.

     

    Inégalités parce que l'on est d'un sexe plutôt que de l'autre, qu'on est plus ou moins clair de peau, plus ou moins riche, plus ou moins français, qu'on est plus ou moins dans la « normalité ».

    Les inégalités du quotidien

     

    (…) Je crois profondément que chacun de nos gestes, chacune de nos actions peuvent faire tourner la terre autrement : nous construisons l'humanité ; c'est à nous de tracer le chemin sur lequel nous avons envie d'avancer. » (Préface p.8)

     

     

     

    (Petites histoires de quartiers de Julia Billet)

     

     

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  • planche extraite du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

    planche extraite du Nouveau Petit Larousse illustré (1938)

     

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  • « Dans les années quarante, les femmes quittèrent l'univers domestique pour combler le vide laissé par les hommes (désormais mobilisés) dans les usines de munitions ou pour aller s'asseoir dans les cabanes solitaires des postes d'aiguillage, le long des voies ferrées. Pour la première fois, des femmes mariées travaillaient hors de chez elles ; ce n'étaient plus seulement les jeunes filles ou les vieilles filles ou les femmes pauvres. Les effectifs de la main-d’œuvre féminine augmentèrent de 57 pour 100.

     

    Le travail des femmes

    Néanmoins, il n'y avait toujours pas de femmes médecins. Pas de femmes prenant des décisions au plus haut niveau. Pas de salaires égaux. Et, quand les hommes revinrent de la guerre, ce fut le retour au foyer, où l'on vous encouragea à trouver de nouvelles recettes pour les dîners de famille, à contrôler les devoirs des enfants que l'on vous priait de mettre au monde – des enfants qui avaient besoin d'être attendus par leur mère quand ils rentraient à la maison après l'école, tout comme les maris s'attendaient à trouver leurs femmes à la porte, leur tendant un Martini pour les requinquer, tandis que l'odeur du dîner en train de mijoter emplissait la maison. » (p.153-154)

     

     

     

    (Le jour du patchwork de Whitney OTTO)

     

     

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  • planche extraite du Nouveau Petit Larousse illustré (1938)

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  • « - Pourquoi tu m'as dit que ton père était mort ?...

     

    - Parce qu'en réalité, il est en prison !... et que j'en ai honte ! » (p.22)

     

     

    « Depuis que mon père est en prison, on a été obligés de déménager trois fois. A chaque fois que les voisins apprenaient pour lui, on était montrés du doigt... » (p.32)

     

     

     

    (Tendre banlieue Tome 19 : L'absence de Tito)

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  • planches extraites du Nouveau Larousse Universel en 2 volumes (1948)

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  •  

    "- Homosexuel ?

    - Oui... Sous le IIIè Reich, l'Alsace, la Moselle et l'est de la France étaient devenus des provinces allemandes. Clément a été condamné en vertu du paragraphe 175 qui pénalisait le simple contact visuel ou physique entre deux personnes de sexe masculin. Le chef des SS, Heinrich Himmler, menait sa croisade contre les homosexuels. Dès leur arrivée dans les camps, ces bourreaux demandaient aux garçons de se distinguer des autres en apposant un triangle rose à hauteur de leur poitrine. Sur leur maudite veste rayée. » (p.77)

    Un triangle rose

     

     

     

    « A cause de quoi ? Parce qu'Himmler, le chef des SS, reprochait aux homosexuels de ne pas procréer...

     

    « L'homosexualité fait échouer tout rendement, tout système fondé sur le rendement : elle réduit l'Etat dans ses fondements. A cela s'ajoute le fait que l'homosexuel est un homme radicalement malade sur le plan psychique... Il faut abattre cette peste par la mort ! » (Dixit Himmler dans son discours du 16 novembre 1940) » (p.87-88)

     

     

     

    « D'autres mouraient sous le scalpel des apprentis médecins... Morts d'avoir aimé un jour, une nuit un être du même sexe. Sur un chemin de traverse. Hors les normes. Morts, le sang contaminé par des injections à base de sulfure, de térébenthine ou d'hormones synthétiques... Recherches fantaisistes sur la malaria, la fièvre jaune... Piqûres dans l'aine droite pour obtenir une inversion des tendances de l'individu, piqûres d'extermination contre les « déviants criminels ». A Buchenwald, Dachau, Ravensbrück, Auschwitz...

     

    Clément est juste mort d'avoir aimé Hans. Rien d'autre n'a jamais pu justifier son décès. » (p.91)

     

     

     

    (Les roses de cendre d'Erik Poulet-Reney)

     

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  • « ...ces droits qui se rapportent à la dignité humaine dans ce qu'elle a de plus élémentaire et immédiat : avoir un toit, manger à sa faim, se laver, se soigner, en somme participer aux formes les plus simples de la vie sociale." ; " c'est bien la nature indivisible des droits de l'homme qui se trouve ici en question. Le droit à une vie décente, le droit au logement, le droit aux soins de santé, le droit au travail, le droit à l'éducation, le droit à la participation sociale et politique doivent être considérés comme des droits fondamentaux de l'homme" » (p.9 de la Préface de Pierre-Henri Imbert)

     

     

     

     

     

    « Fondamentalement, les droits de l'homme sont le droit d'être un homme et surtout que ce n'est pas pour le respect des droits qu'il faut se battre mais pour le respect des personnes privées de ces droits ; car chaque droit doit avoir pour nous un visage. » (p.10 de la Préface de Pierre-Henri Imbert)

     

     

     

    « Là encore, je retrouvais des familles traitées en objets de mesures, d'aide et de contrôle, plutôt qu'en sujets de droit. Des familles n'ayant pour seule identité qu'une appellation négative : « asociales », « inadaptées » « lourdes » « familles à problèmes » la seule étiquette à peu près neutre de « sans-abri » leur étant peu à peu subtilisée. » (p.18)

     

     

     

    « Sans domicile reconnu, sans travail, sans carte d'électeur, mais aussi sans possibilité de faire inscrire les enfants à l'école, la famille était poursuivie pour squattage. (…) Curieusement, la famille avait un dossier auprès des instances judiciaires, alors qu'elle n'existait pas pour les instances scolaires ou de relogement. » (p.20)

     

     

     

    « Car la précarité de l'habitat engendre l'insécurité des relations, de l'amitié entre voisins, de l'amour entre époux, entre parents et enfants. Naissent alors le désordre et la violence. Ainsi, les familles, par leur misère, deviennent peu à peu des indésirables, sources de répugnance et de peur pour leur environnement. » (p.21)

     

     

     

    « Le pire des malheurs est de vous savoir compté pour nul, au point où même vos souffrances sont ignorées. Le pire est le mépris de vos concitoyens. Car c'est le mépris qui vous tient à l'écart de tout droit, qui fait que le monde dédaigne ce que vous vivez et qui vous empêche d'être reconnu digne et capable de responsabilité. » (p.23)

     

     

     

    (Les plus pauvres, révélateurs de l'indivisibilité des droits de l'homme de Joseph Wresinski)

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