• planche extraite du Grand Memento encyclopédique Larousse en 2 volumes (1936)

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  • "Notre fils est tout à fait inapte aux relations humaines, dont son père fait profession, et il ne sait ni lire ni écrire, bien qu'il ait une mère écrivain ! Et de plus, Iannis ne parle pas. Mais il a de nombreux moyens de se faire comprendre... Pas toujours adaptés, c'est le moins qu'on puisse dire, surtout de la part d'un garçon de 16 ans !"

    Un garçon singulier

    "Dans le lit une forme se devinait, entortillée dans les couvertures. Iannis dormait en position fœtale, deux doigts enfoncés dans la bouche et je ne distinguais de lui qu'un profil délicat découpé sur l'oreiller. Une pointe du col de son pyjama masquait sa joue et seul un pli très marqué entre ses sourcils indiquait une tension que le sommeil même ne pouvait apaiser. Je fus saisi par la beauté de ce visage auréolé d'une masse de cheveux blonds, par la longueur de ses cils et la ligne de son nez, quand je m'attendais à un faciès déformé par les troubles psychiques."

    "Je crois entendre les éducateurs qui s'occupaient de lui à l'hôpital de jour ! Ils avaient le chic pour "positiver", comme on dit ! Des capacités, sûrement... mais si vous viviez en permanence avec lui, vous seriez comme moi épuisé de chercher à les deviner, ces capacités !"

    "On ne sait jamais comment Iannis réagit. Pas comme nous en tout cas."

    "Ce n'est pas de Iannis dont tous ces jeunes gens ont eu peur, mais d'eux-mêmes, de ce que Iannis leur renvoyait. C'était leur part d'ombre qui les effrayait." (p.140)

     

    (Un garçon singulier de Philippe Grimbert)

     

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  • Carnivores

    Carnivores

     

    planches extraites de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

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  • "Qu'est-ce, en effet, qu'une révolution, - qu'elle soit morale, politique ou sociale ? - Je l'ai dit d'ailleurs : "Une réaction de l'énergie contre l'oppression d'injustes forces. la femme, prisonnière depuis des siècles, esclave habituée à la résignation et à l'ombre, titube au seuil brusquement ouvert de la lumière et de la liberté."
    (...)
    Donnons à nos fille et à nos femmes, dans l'usage comme dans la loi, donnons à toutes les mères (fille-mères comprises) les libertés dont on ne conçoit plus que l'homme se réserve, despotiquement, le monopole."
    (Note de l'auteur - 1922)

    Garçonne

    "Vous savez bien, jeta Blanchet, qu'en France, les lois ne changent qu'après les mœurs." (p.88)

    "Dépouiller l'amour de sa manie de possession réciproque, de son prétendu droit de propriété éternelle, ne sera-ce pas, en définitive, tout bénéfice ?" (p.60)

    "Le mariage sans l'amour n'est pour moi qu'une forme de prostitution." (p.125)

    "Ce qu'on en dira, c'est cela, n'est-ce pas ? Les conséquences ?... Je m'en moque. la société ? Je la récuse. Je romps avec elle pour vivre comme une indépendante, selon ma conscience ! Pour vivre, moi femme, comme... tenez ! ce que vous ne serez jamais : un honnête homme." (p.146)

    "- Voyons, Briscot ! C'est donc si extraordinaire qu'en matière ...d'amour (...) une femme pense et agisse comme un homme ? Il faut vous faire à cette idée, et me prendre pour ce que je suis : un garçon.
    Il eut, au bout des lèvres: une garce, et par politesse, acheva le mot :
    - Une garçonne, je sais.
    - La- garçonne !" (p.183)

    "Un tel risque, n'était-ce pas, de toutes les servitudes féminines, la plus mortifiante, la pire ? La maternité n'avait de raison d'être, et de grandeur, que consentie. Mieux : voulue." (p.203)

    "Etait-ce donc les autres, Hypocrite et Cie (...) qui, étant dans le faux, étaient dans le vrai ?... Et n'était-elle, elle, qu'une anormale avec sa soif toujours plus altérée de sincérité et de justice ?" (p.341)

    "On n'a de droits sur la personne qu'on aime, que ceux qu'elle vous donne." (p.366)

     

    (La Garçonne de Victor Margueritte)

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  • La lune

    planches extraites du Grand Memento encyclopédique Larousse en 2 volumes (1936)  

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  • "- Il n'y a pas de "pour une fois"... il n'y en a jamais eu, et il n'y en aura jamais ! Je ne peux pas laisser la moindre chance à son handicap de prendre le dessus !
    - Ne sois pas si radical !
    - Je suis pragmatique, point ! La petite ne doit pas relâcher ses efforts, quelle que soit la situation.
    - Je ne suis pas une handicapée..." (p.25)

    Pas une maladie

    "- Ce dont vous devez prendre conscience, c'est que la trisomie n'est pas une maladie, mais un état. Essayez de comprendre à quel point ces deux termes sont différents. La trisomie ne se guérit pas." (p.40)

    "- Il ne faut pas croire que le simple fait de quitter l'école l'empêchera de progresser. Au contraire, les I.M.E. ont des méthodes plus adaptées, qui lui apporteront beaucoup.
    La dénomination "Institut Médicoéducatif" fait penser à "hôpital psychiatrique" mais il paraît que, en réalité, c'est tout à fait différent.
    Les enfants sont traités au cas par cas, et ils reçoivent une éducation qui correspond à leurs capacités.
    - Ecoute je suis fatigué ! Pas la peine de me faire de la retape pour ces... ghettos éducatifs aujourd'hui !
    La réalité, c'est que, à part nous, elle ne va plus être entourée que de handicapés..." (p.42-43)

     

    (Mon année, T.1 de Morvan et Taniguchi)

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  • Chiens

    Chiens

    Chiens

    planches extraites de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)

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  • "Je souffre de quadriplégie bilatérale, plus couramment appelée « paralysie cérébrale ». Ça limite le fonctionnement de mon corps, mais pas celui de mon esprit."

    "Tout le monde utilise des mots pour s'exprimer. Sauf moi. Et je parie que la plupart des gens n'ont pas conscience de leur véritable pouvoir. Moi si. Les pensées ont besoin de mots, et les mots, d'une voix. J'adore l'odeur des cheveux de ma mère juste après qu'elle les a lavés. Et j'adore le contact rugueux du menton de mon père juste avant qu'il se rase. Mais je n'ai jamais pu leur dire."

    "Je suis toujours sidérée de voir que les adultes présument systématiquement que je suis sourde. Ils parlent de moi comme si je n'étais pas là, pensant que je suis trop attardée pour saisir."

    Le silence de Mélodie

    "-Je voudrais être comme eux.

    -Tu veux dire, méchante, hypocrite et égoïste ?

    Mme V faisait une tête furieuse ; j'ai détourné les yeux.

    -Non. Je veux dire normale.

    -Mais c'est nul, d'être normal ! a-t-elle tempêté."

    "- Vous n'êtes pas si malin, monsieur, vous êtes juste veinard ! Tous ceux parmi nous qui ont toutes leurs facultés intactes ont de la chance, c'est tout. Mélodie est capable de comprendre des choses, de communiquer et de se débrouiller dans un monde où rien n'est adapté à elle. C'est elle, la plus maligne !"

     

    (Le silence de Mélodie de Sharon M. Draper)  

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  • Faune et flore des Alpes

    Faune et flore des Alpes

     

    planches extraites de l'Encyclopédie internationale Focus en 5 volumes (Bordas - 1968)   

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  • "ça commence à faire beaucoup. Alors je vous avertis une dernière fois tous les trois : soit vous vous calmez, soit vous allez vous "déchirer vos absences de race" respectives dans le bureau du principal ! C'est absolument insupportable ! La seule race présente ici, dans cette classe, dans cet établissement et dans ce pays, c'est la race humaine, alors taisez-vous !" (p.27)

    "Vous vous prenez la tête avec Mokhtar, mais vous êtes carrément plus chiants que lui. (...) Mokhtar frime, il débite une ineptie toutes les trois phrases, mais vous le cherchez surtout parce qu'il ne s'appelle pas Roger, Maurice ou Jean-Claude... "(p.33)

    (La fille quelques heures avant l'impact d'Hubert Ben Kemoun)

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